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Printemps…es-tu là?
Printemps…
La nature encore indécise alors que nous…oui!
Les fleurs sortent, mais il gèle le matin. Envie de se projeter mais encore retenu.
L’ouverture et à la fois encore la somnolence…La fermeture, la peur peut-être aussi de vraiment se réjouir du retour des beaux jours, …se réjouir du retour des beaux jours …sous tous les sens du terme…!
Difficile, quand on regarde ce qu’il se passe tout autour de nous.
Dualité.
Se laisser aller à la joie d’être ici, maintenant, à chaque instant? D’être vivant et de voir les fleurs germer jour après jour? Car chaque jour il y a des fleurs que l’on peut voir germer…
Ou se laisser aller à se refermer sur ses peurs, sur ses craintes? Et se projeter plus tard, plus loin dans forcément quelque chose qui est inconnu et qui donc fait peur?
A qui appartient le choix ? Le choix nous appartient aujourd’hui, ici, maintenant, d’être dans la joie ou dans la peur, de faire germer le printemps ou de rester dans l’hiver.
Pour ma part, c’est décidé: je me mets en mode printemps!
- Emménager mon balcon terrasse pour y célébrer la joie et le bien-être
- Tri des habits de soleil et de couleurs
- Nettoyage détox de printemps pour le corps
- Et surtout, surtout… me laisser aller à la joie 🙂
Et vous? Qu’allez-vous décider ? Quel est votre choix ?
Je vous souhaite à toutes et à tous le meilleur des choix: qu’il soit joyeux, coloré, léger
Dire Non
Dire non…
Pff… Pas facile!
Par contre, la bonne nouvelle c’est qu’il y a plein de trucs et astuces, vidéos, formations pour se former au dire non. Allez, pour le fun, je vous en mets ci-bas, par étapes:
- Énoncer clairement l’impossibilité de répondre par la positive.
- Montrer un peu d’empathie
- Tenir bon
- Venir avec une suggestion qui respecte votre agenda/votre énergie/vos choix
- (cela nécessite toutefois que vous soyez au clair sur votre agenda et vos priorités prof et perso)
- Ce qui est important, c’est que cela fonctionne comme une co-construction. Je ne dis pas non à l’autre, mais oui, mais non…Je veux bien l’aider, mais pas au dépend de mon propre équilibre. Donc oui, mais pas exactement comme il le demande…
Après…on prend connaissance de ces outils, on suit les formations, … Mais est-ce réellement plus facile ?
Oui, mais…non!
Qu’est-ce qui rend si difficile ce non?
Et c’est là, qu’une multitude de bagages et de tensions viennent nous servir de boulets… De très lourds boulets que l’on traine avec nous, parfois depuis longtemps. Il est encore assez aisé de les reconnaître et de les définir:
- notre éducation (je vous renvoie à l’excellent concept Drivers développé par Taïbi Kahler)
- la peur de blesser et de ne plus être aimé
- la crainte de paraître impoli, incompétent…ou pire : pas à la hauteur
- euh…je continue?
Une fois que ceux-ci ont été identifiés, que fait-on?
Extérioriser le non
Nous avons des outils, nous connaissons nos freins… Mais ça reste difficile!
Quelle est ma recette ?
- les ingrédients: un mélange d’observation, d’évaluation et de choix, mêlés de bienveillance à soi et aux autres et d’acceptation que l’on ne pourra pas toujours réussir à le faire.
La préparation de la recette:
- Observer dans votre corps le degré d’inconfort créé par une situation où vous souhaiteriez dire non (dans le ventre? Le cœur? La tête? Noués? Bloqués?)
- Évaluer si le niveau d’inconfort corporel est plus important que l’idée de faire/d’agir à contrecœur
- Si la réponse est oui au n°3, décider de ce qui est important pour vous
- Créer un ancrage fort sur ce qui est important (respiration et image nette). Exemple: un moment en famille dans la joie rendu possible par du temps libéré suite au fameux non)
- Là, vous devriez être prêt à exprimer le non (comme plus haut ou comme vous le souhaitez)
- Et…si ce non n’est pas sorti, ajoutez quelques pincées de bienveillance et d’acceptation. Au passage, vous aurez réussi quoi qu’il arrive à déjà opérer un beau moment de recul sur vous-même.
Toute ma bienveillance vous accompagne au quotidien sur ce chemin parsemé de oui, mais non.
La confiance en soi
La confiance en soi
La confiance en soi…Et si nous en faisons un concept dépassé ???
Le manque de confiance en soi pourrait-il être une conception erronée? En effet, cela fait un bout de temps que je me questionne sur cet objectif – toujours inatteignable – que vous vous posez dans vos démarches de développement personnel.
Et vous êtes beaucoup à venir me voir et à le poser, là, sur la table. A chaque fois, il résonne comme la recherche du Graal.
Pourtant, nous le savons: il est difficile de parvenir un jour à nous dire de façon solide et constante : j’ai confiance en moi. Combien de fois vous l’êtes-vous dit ? Par contre, combien de fois l’avez-vous décelé chez les autres? 😉
Et si la confiance en soi était un but impossible à atteindre?
Le Larousse nous la décrit comme: « sentiment, conscience que l’on a de ses propres valeurs et dans lesquels on puise une certaine assurance ».
Mais de quelles valeurs s’agit-il ? Et à quel niveau d’assurance allons-nous atteindre cette confiance?
Parfois, j’ai l’impression que nous visons une trop grande globalité, un but impossible à atteindre.
Et si nous le décortiquions, comme l’on épluche un oignon?
Décortiquer le but impossible en petites étapes, plus faciles à franchir
Couche après couche enlevées, que reste-t-il dans celle plus petite et plus accessible? Quand nous travaillons ensemble, c’est souvent ce questionnement qui est entrepris. Par conséquent, interrogeons-nous sur ce que nous vivons en cet instant T ? Demandons-nous quelles situations concrètes déclenchent ce sentiment.
Et alors, il devient beaucoup plus évident de projeter un changement sur un comportement spécifique lié à une situation donnée. Beaucoup plus facile que de devenir cet être parfait capable de se regarder dans un miroir et se dire: j’ai confiance en moi.
La confiance en soi est un but impossible…Arrêtons de la chercher.
Commençons à devenir les détectives de nous-mêmes et allons plutôt chercher la plus petite couche de l’oignon.
Alors, vous, quand cessez-vous de vouloir avoir confiance en vous ? Transformez-vous en éplucheur d’oignon 🙂
Rire, c’est bon pour la santé
Rire, c’est bon pour la santé
Imaginons une drogue qui permettrait de booster l’humeur, la circulation sanguine, la digestion et qui réduirait le stress? En plus, elle serait gratuite! Qui en veut? Mais qu’est-ce qui fait alors que nous n’en prenons pas autant?? Pourquoi?? Elle est juste là, sous la main! Et c’est de notoriété publique: rire c’est bon pour la santé!
Pourquoi tu ris pas ?
Un peu d’humour qui date dans ce lien. Mais qui devrait vous décrocher quelques rires.
Cependant, qu’est-ce qui fait que nous n’en usions pas autant qu’il serait bon pour nous?
Parfois, je m’observe me laisser aller à la morosité ambiante. Et il n’en manque pas en ce moment… Parfois, j’observe aussi que je me complais dans ces moments de spleen où toutes les raisons sont bonnes pour s’y engouffrer: parce qu’il fait gris et brouillard. Que l’hiver est de retour. Que les journées sont plus courtes. Qu’il fait froid…
Je me regarde aussi parfois me laisser engluer dans des pensées sombres, faites dee doutes, d’attentes. Et c’est comme un grand poids qui n’imagine pas viable dans ce même temps toute la légèreté du rire.
Faire entrer le rire dans la morosité
Qu’est-ce qui fait que, tout d’un coup, l’ouverture se fait? Qu’est-ce qui permet, dans la sombre pièce du spleen et de la morosité, d’enfin faire entrer un rai de lumière? J’ai beau y réfléchir et cela reste un mystère.
Il y a quelques jours, j’ai décidé de moins regarder les informations, de m’entourer de plus de légèreté et alors le rire est entré et, irrésistible, il a tout illuminé, tout boosté sur son passage. Combien de temps me fera-t-il l’honneur de sa présence et de ses effets?
Tout ce que je peux VOUS souhaiter, c’est de vous faire contaminer par cette vague déferlante. Qu’elle attaque tout votre système immunitaire. Qu’elle vous protège et vous allège.
Bien à vous.
Laura
Syndrome de l’imposteur
Syndrome de l’imposteur…
Vous me questionnez souvent sur cette peur et ce syndrome de l’imposteur. Cette peur qui vient nous dire que nous ne sommes pas la personne que l’on voudrait être. Et, souvent, que ce sont les autres qui méritent d’y être. Pourquoi? Parce qu’ils sont plus expérimentés, plus habiles, plus intelligents.
Vous me demandez: comment combattre ce sentiment?
Si combattre signifierait le faire disparaître pour toujours…Je vous réponds alors: c’est impossible. Impossible de complètement s’en débarrasser.
Cependant, c’est possible de s’y observer:
Cette annonce d’emploi vous fait envie. Mais le titre et les exigences vous paraissent être hors de votre portée… De l’expérience est demandée, vous n’en avez que peu ou pas. De la gestion d’équipe est au menu, mais vous n’avez jamais jusqu’ici réellement géré du personnel…
Vous rêvez peut-être de devenir indépendant, artiste, de complètement changer de métier…Mais qui êtes-vous pour pouvoir prétendre, à votre âge, devenir cette autre personne?
Qui est cet imposteur?
Oui. Qui êtes-VOUS?
C’est bien là, la question.
Et NON qui sont les AUTRES auxquels toujours vous vous comparez.
Alors, si la réelle question, c’est qui êtes-VOUS, je vous invite à vous y concentrer. Et quand vous le faites, quand vous plongez tout au fond de vous, là, dans votre cœur…qu’y trouvez-vous?
L’envie d’être vous et de vous donner toutes les chances de briller.
Je vous souhaite d’avoir beaucoup de ces plongées intérieures. Quelles soient nombreuses, malgré les inévitables remontées mentales qui, inexorablement, nous ramènent à nager dans le syndrome. Que ces brasses soient brèves et courtes.
Avec bienveillance, observez-vous faire ces allers-retours. Et profitez de ces moments de brillance pour vous lancer! Postulez avec le cœur à cette annonce où vous ne correspondez pas en tous points. Présentez-vous à cet entretien où vous avez envie d’avancer votre carrière. Profitez de ces instants de lumière pour faire avancer vos projets. Devenez cet autre que vous pensez ne pas pouvoir être: un seul pas vous en sépare.
Et, si vous avez besoin d’un petit coup de pouce, parfois, un peu d’accompagnement peut aider 🙂
Atteindre la perfection
Atteindre la perfection…
La course d’une vie…de toute la vie!
Partout, dans tous les domaines, il y a cette barre que nous voulons atteindre. L’employé à qui on ne reprocherait rien. Le responsable qui gère bien son équipe et atteint ses objectifs. La personne sur qui les autres peuvent compter. Ou encore le revenu parfait. La maison parfaite. Mère/père, fils/fille, amant/e, ami(e) parfaits…
Nous voulons être apprécié, reconnu. Nous voulons briller par nos compétences.
Mais cette course, n’est-ce pas, ne s’arrêtera jamais! Cela, nous le savons.
Cependant, nous continuons à nous essouffler, à nous torturer, toujours et encore…
Et que se passe-t-il quand nous sommes face à nos erreurs, à notre incapacité d’y arriver et surtout d’y rester? Oh horreur et peur! Nous nous tapons sur les doigts et recommençons de plus belle cette poursuite sans fin.
Mais de quoi avons-nous davantage peur?
La réponse que vous me donnez tous et toutes quand je vous accompagne dans ces questionnements, c’est: le regard des autres.
Vraiment?
Si nous creusions un peu..?
Quand nous entendons cette personne pointer du doigt une erreur commise…Où est-ce que ça fait mal? A l’intérieur de nous-même: une boule quelque part entre la gorge et le ventre…c’est selon.
Quand nous devons renoncer à rendre un travail aussi complet que nous l’aurions souhaité…Où est-ce que ça vient travailler? A l’intérieur de nous-même: une espèce de nœud ou de charge au niveau de la tête, mêlés de culpabilité…c’est selon.
Et qui vient nous dessiner et décide de maintenir cette barre à atteindre? C’est souvent une marque issue de nos schémas parentaux/familiaux et de nos expériences de vie. Mais qui nous force à la maintenir et à nous flageller avec? C’est nous-même.
L’enfer, c’est les autres? Et si la plus grande souffrance ne provenait pas du regard des autres?
L’observation
Et si c’est l’observation qui nous sauvait?
Observation de mes peurs
Car je dois avouer, ces derniers mois, ces dernières semaines surtout, j’ai eu peur. Oui, j’ai réalisé par l’observation que j’avais peur. Peur de ne pas être en bonne santé, de ne pas retrouver l’amour, de manquer d’argent. Peur d’être rejetée par des autres qui penseraient que je ne pense pas comme eux.
Qu’allais-je faire de cette peur? La laisser me prendre tout entière et me laisser descendre dans des abysses de paralysie et de déprime? J’avoue…je n’y suis pas passée loin.
Et puis surtout, quelle honte, non? Pour une personne qui accompagne les autres à accepter leurs peurs et les transmuter…Comment pouvais-je me permettre d’y rester et de m’y enliser!?
L’expérience de l’observation
Tant que je combattais cette peur car je ne voulais ni l’accepter ni la reconnaitre, eh bien, elle prenait de plus en plus de place en moi, sournoisement.
Un matin, je me suis mise dans l’observation en me disant que j’avais le droit de la ressentir, car les émotions – n’est-ce pas? – font partie de notre humanité.
Et, plutôt que de la combattre, cette peur, je les accueillie. Je l’ai prise là dans le creux de mes mains. Et, dans une observation teintée de bienveillance, je l’ai respirée, humée, ressentie dans mon corps.
Alors, un autre matin, je me suis levée et la peur était passée au second plan: c’est l’observation qui prenait une place rassurante.
Bien sûr, je sais que cet équilibre est fragile, que notre humanité nous appelle à vivre des éternels vas-et-viens entre le confort et l’inconfort, entre les creux et les hauts de vague.
Je vais essayer de la garder, là, près de moi, le plus possible, cette amie Observation. Comme une barque à portée de mains qui peut m’accompagner dans les hauts et les bas. Et je la remercie de m’avoir procuré cet apaisement bienvenu.
Est-ce cela que beaucoup appellent le lâcher-prise, le recul? Aujourd’hui, Observation me parle davantage et je voulais vous la susurrer à l’oreille.
Quelle est la question?
Quelle est la question?
Combien de fois ne vous êtes-vous pas surpris en train de poser la mauvaise question?
Une belle question bien à côté de la plaque. Complètement à côté de notre réelle intention voire pire de nos réels besoins. Et puis, tout de suite après, immanquablement le même résultat: bug de communication qui aboutit, selon les circonstances à de la perte de temps, voire des incompréhensions, des explications et des non-dits.
Mais c’est pourtant pas compliqué de poser la bonne question, non?
Pour ma part, je dois avouer que je me surprends plusieurs fois par jour dans ce joli travers. Allez, je vous en livre quelques-unes:
- Quand êtes-vous disponible?
Mais non! Ce n’est pas ce que je voulais demander! Je voulais donner mes propres disponibilités et rester maître de mon agenda! - Quand rentres-tu à la maison ce soir?
Mais non! Ce que je voulais réellement c’est que ma fille rentre à une heure bien précise car je ne désirais pas souper trop tard! - Et vous? Quelle était votre dernière question à côté de la plaque?
Mais qu’est-ce qui fait que nous ne ciblons pas juste du premier coup? D’où nous vient cette fichue difficulté à exprimer et d’abord à identifier nos réels besoins? Serait-ce la peur de blesser l’autre en allant droit au but?
- Quand êtes-vous disponible? Non! Je vais dire: mes disponibilités sont les suivantes, qu’est-ce que ça donne de votre côté?
- Quand rentres-tu à la maison ce soir? Non! Je vais dire: je souhaiterais ne souper tard et apprécierais que tu rentres pour 18h30.
Suis-je plus agressive avec cette nouvelle formulation de question? Je ne crois pas… Je crois que nous nous retrouvons toujours dans ce cœur de notre propre développement et apprentissage personnel: être à l’écoute de ses besoins et, ensuite, de les communiquer. Pas facile…un apprentissage de tous les jours 🙂
Mon Rendez-vous avec Moi
Mon Rendez-vous avec Moi …
« Moi »…c’est ainsi que j’ai nommé mon rendez-vous avec moi, très matinal dans mon agenda. Et ceci tous les jours, 1 bonne heure, y compris le week-end.
Mais vous m’auriez dit il y a 6 mois: « Laura, tu te lèveras à 5:00 du matin, tous les matins, afin de prendre soin de toi », j’aurais dit, « je n’ai pas le temps! » Ou j’aurais répondu « impossible: il me faut mes 8h de sommeil ». Tout en restant persuadée que je ne tiendrais pas la durée. Et que la fatigue et/ou les obligations reprendraient vite le dessus.
Seulement voilà: cela fait quatre mois que je le fais! Et, non seulement je ne lâche pas, mais en plus je me réjouis le soir au moment de m’endormir, à la perspective de ce moment à venir!
« Moi »…qui d’autre peut-il en prendre soin que moi?
Et qui est, finalement ce moi? De quoi est-il fait? En prendre soin oui, mais de quoi exactement voulais-je prendre soin?
Je ne cache pas, qu’au début, mon intention était de battre les kilos de ma ménopause précoce. Mais de multiples rencontres dues au hasard-qui-n’existe-pas m’ont fait voir les choses autrement:
- Ce « moi », ce n’est pas qu’un corps
- Si je restais dans le jugement de ce corps, j’étais dans une résistance constante de ce à quoi il devrait ressembler
- Cette résistance le cabrait et créait le terrain pour encore plus de graisse et de poids!
Alors, comment ai-je procédé ?
J’ai utilisé ce rendez-vous quotidiens pour tenter de m’observer, sans jugement, avec acceptation:
- dans mon corps, fabuleuse machine, à respecter. Il est toujours imparfait, mais il ne nous ment jamais.
- dans mes émotions, imprévisibles, irrépressibles, à accueillir. Elles sont douloureuses, mais elles sont sources d’apprentissage
- dans mon mental, tordu et retors, à recadrer. Il n’est pas moi, mais il me sert bien et je le respecte.
A l’approche de Noël, je ne peux me souhaiter d’autre cadeau que celui-ci.
Et vous? Qu’allez-vous vous offrir? J’espère le plus beau des cadeaux, celui que vous méritez.
Bien à vous
Laura
Ici et Maintenant
Ici et Maintenant…Grâce à mon chien, je balade mon être au quotidien.
Mais combien de fois suis-je en train de marcher machinalement? Perdue dans mes pensées. A réfléchir à ce qui est à faire. A ce qui a été fait. Et bien sûr, tout ceci, en les saupoudrant de jugement et d’autocritique: « je ne vais pas y arriver, j’aurais pu faire mieux…etc. »
Mais, là, tout d’un coup, il a suffit d’une bourrasque de vent pour m’extirper de mes réflexions. Et alors, à mes pieds, vient se déposer cette feuille.
Certainement un signe…Mais que venait-il me dire? A
peine que j’y accordais mon attention, qu’il disparaissait plus loin, dans sa course au vent. Cependant, j’avais eu le temps d’immortaliser son salut à mes pieds.
Et c’est là que c’est arrivé. Vous savez? Ces arrêts sur image où la seule chose qui est, c’est « je suis ». Ici. Maintenant. Tout est arrêté, suspendu. Il y a juste le ressenti. Ce sentiment d’Être. Qui se suffit à lui-même.
Cela, bien sûr, a été fugace, parti presque aussi vite que la feuille dans sa bourrasque de vent. Cette feuille encore toute verte aujourd’hui, mais demain fanée et ensuite retournera poussière.
Parce que vous voyez où je veux en venir? Je suis cette feuille et le vent mon quotidien effréné. Quand vous êtes vous posé pour la dernière fois? Pour, en pleine conscience, juste vous sentir vivre avant que même cette sensation s’en aille, portée par le vent…?
Carpe diem à vous.
En vous souhaitant une rafale de ces moments plein d’arrêts sur votre image.
Bien à vous.