Atteindre la perfection
Atteindre la perfection…
La course d’une vie…de toute la vie!
Partout, dans tous les domaines, il y a cette barre que nous voulons atteindre. L’employé à qui on ne reprocherait rien. Le responsable qui gère bien son équipe et atteint ses objectifs. La personne sur qui les autres peuvent compter. Ou encore le revenu parfait. La maison parfaite. Mère/père, fils/fille, amant/e, ami(e) parfaits…
Nous voulons être apprécié, reconnu. Nous voulons briller par nos compétences.
Mais cette course, n’est-ce pas, ne s’arrêtera jamais! Cela, nous le savons.
Cependant, nous continuons à nous essouffler, à nous torturer, toujours et encore…
Et que se passe-t-il quand nous sommes face à nos erreurs, à notre incapacité d’y arriver et surtout d’y rester? Oh horreur et peur! Nous nous tapons sur les doigts et recommençons de plus belle cette poursuite sans fin.
Mais de quoi avons-nous davantage peur?
La réponse que vous me donnez tous et toutes quand je vous accompagne dans ces questionnements, c’est: le regard des autres.
Vraiment?
Si nous creusions un peu..?
Quand nous entendons cette personne pointer du doigt une erreur commise…Où est-ce que ça fait mal? A l’intérieur de nous-même: une boule quelque part entre la gorge et le ventre…c’est selon.
Quand nous devons renoncer à rendre un travail aussi complet que nous l’aurions souhaité…Où est-ce que ça vient travailler? A l’intérieur de nous-même: une espèce de nœud ou de charge au niveau de la tête, mêlés de culpabilité…c’est selon.
Et qui vient nous dessiner et décide de maintenir cette barre à atteindre? C’est souvent une marque issue de nos schémas parentaux/familiaux et de nos expériences de vie. Mais qui nous force à la maintenir et à nous flageller avec? C’est nous-même.
L’enfer, c’est les autres? Et si la plus grande souffrance ne provenait pas du regard des autres?
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