Dire Non
Dire non…
Pff… Pas facile!
Par contre, la bonne nouvelle c’est qu’il y a plein de trucs et astuces, vidéos, formations pour se former au dire non. Allez, pour le fun, je vous en mets ci-bas, par étapes:
- Énoncer clairement l’impossibilité de répondre par la positive.
- Montrer un peu d’empathie
- Tenir bon
- Venir avec une suggestion qui respecte votre agenda/votre énergie/vos choix
- (cela nécessite toutefois que vous soyez au clair sur votre agenda et vos priorités prof et perso)
- Ce qui est important, c’est que cela fonctionne comme une co-construction. Je ne dis pas non à l’autre, mais oui, mais non…Je veux bien l’aider, mais pas au dépend de mon propre équilibre. Donc oui, mais pas exactement comme il le demande…
Après…on prend connaissance de ces outils, on suit les formations, … Mais est-ce réellement plus facile ?
Oui, mais…non!
Qu’est-ce qui rend si difficile ce non?
Et c’est là, qu’une multitude de bagages et de tensions viennent nous servir de boulets… De très lourds boulets que l’on traine avec nous, parfois depuis longtemps. Il est encore assez aisé de les reconnaître et de les définir:
- notre éducation (je vous renvoie à l’excellent concept Drivers développé par Taïbi Kahler)
- la peur de blesser et de ne plus être aimé
- la crainte de paraître impoli, incompétent…ou pire : pas à la hauteur
- euh…je continue?
Une fois que ceux-ci ont été identifiés, que fait-on?
Extérioriser le non
Nous avons des outils, nous connaissons nos freins… Mais ça reste difficile!
Quelle est ma recette ?
- les ingrédients: un mélange d’observation, d’évaluation et de choix, mêlés de bienveillance à soi et aux autres et d’acceptation que l’on ne pourra pas toujours réussir à le faire.
La préparation de la recette:
- Observer dans votre corps le degré d’inconfort créé par une situation où vous souhaiteriez dire non (dans le ventre? Le cœur? La tête? Noués? Bloqués?)
- Évaluer si le niveau d’inconfort corporel est plus important que l’idée de faire/d’agir à contrecœur
- Si la réponse est oui au n°3, décider de ce qui est important pour vous
- Créer un ancrage fort sur ce qui est important (respiration et image nette). Exemple: un moment en famille dans la joie rendu possible par du temps libéré suite au fameux non)
- Là, vous devriez être prêt à exprimer le non (comme plus haut ou comme vous le souhaitez)
- Et…si ce non n’est pas sorti, ajoutez quelques pincées de bienveillance et d’acceptation. Au passage, vous aurez réussi quoi qu’il arrive à déjà opérer un beau moment de recul sur vous-même.
Toute ma bienveillance vous accompagne au quotidien sur ce chemin parsemé de oui, mais non.
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