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10 ans… Avec Vous
10 ans…Avec vous
Avec vous, nous avons pu permettre en entreprise:
- aux responsables de se renforcer dans leurs rôles
- aux collaborateurs de tous les niveaux d’avoir une plus grande capacité à s’exprimer sans agresser
- d’augmenter la cohésion dans les équipes
- une plus grande priorisation des collaborateurs se sentant débordés et désorganisés
- le retour du bien-être de vos dirigeants et de vos collaborateurs à 2 doigts de perdre le sens au travail
- aux équipes de sortir de leur mutisme et oser dire les choses
- une plus grande ouverture à l’autre de vos collaborateurs introvertis notamment
Avec vous, nous avons pu former vos équipes pour:
- une meilleure communication ouverte et non agressive
- offrir des clefs dans la gestion de leurs émotions personnelles
- améliorer la qualité de vos recrutements dans le respect de bons processus
- une meilleure gestion des entretiens difficiles pour vos cadres et vos collaborateurs
Avec vous, individuellement, dans votre processus de Vie personnelle, nous avons travaillé sur:
- casser vos schémas de vie répétitifs (peurs diverses, relatives à l’autorité, au regard des autres, à la dépendance affective…)
- le deuil de vos situations de Vie (perte d’un être cher, ruptures amoureuses et professionnelles,…)
- tous les questionnements professionnels (recherche de sens, reconversion, recherche d’emploi)
- les difficultés rencontrées dans relations amoureuses et familiales
- vos relations conflictuelles
Et comme encore tout ceci est loin de raconter la totalité de ces 10 ans!
Mais sincèrement, Vraiment…Avec Vous…10 ans…
Comme j’ai appris et ne cesse d’apprendre!
Je me réjouis des 10 prochaines années à vos côtés. MERCI
Peur du parler devant les autres
Peur de parler devant les autres ?
Je viens d’animer une formation de prise de parole en public. J’y ai fait face à une de nos grandes peurs: celle de parler devant les autres.
J’y ai pris conscience d’une chose.
Quand vous êtes face à une peur ou une difficulté de parler devant les autres, c’est vraiment important que vous puissiez la délimiter. Nommez-la et identifiez-la de façon très factuelle et dans une situation très précise vécue.
Quand vous avez délimité cette peur ou cette difficulté, alors essayez d’engranger et de comprendre quelle technique derrière vous pouvez vraiment très précisément modifier.
Peur de parler devant les autres: que faire de la peur du jugement?
Quand j’ai demandé aux participants de délimiter ce qu’ils souhaitaient tout particulièrement travailler, deux personnes ont exprimé que ce qui était difficile pour elles c’était de faire face à la peur de parler en public. Notamment réussir à ne pas faire trembler leur voix ou montrer leur timidité. Ce qu’elles ont essayé de déterminer derrière c’était de comprendre ce qui leur faisait peur…c’était peut-être en l’occurrence ici le jugement des autres. Elles ont compris que d’être en connexion avec les autres leur permettaient d’aller au-delà de ce jugement.
Donc être en connexion, ça signifie quoi ? C’est être dans le regard des autres, oser avec son regard chercher celui des autres. Et alors à ce moment-là, lire aussi leur non-verbal et comprendre leurs besoins. Elles ont testé de faire cet exercice et le résultat concret a été que finalement elles ont réussi à obtenir plus d’aisance et de charisme dans cette prise de parole devant les autres.
Peur de parler devant les autres: que faire de nos mains?
Un autre souhait de travail était celui de savoir quoi faire de ses mains. Concentrez-vous, pour votre prochaine intervention, à travailler ce point-là. Une fois qu’en pleine conscience on se lance dans l’exercice de dire « je demande à mes mains d’accompagner ce que je dis et de ne pas rester dans leurs poches ou dans les bras », eh bien tout d’un coup, ça se débloque. Elles commencent à se libérer et à accompagner cette parole. Si vous sentez toutefois que vous avez besoin de sécurité, trouvez une posture d’appui: mains jointes ou s’appuyant sur le bureau, une main qui tient une fiche de résumé ou qui tient un pointeur.
Peur de parler devant les autres: ne faites pas d’amalgame
Souvent, cette notion de prise en public, nous la noyons et l’assimilons à une trop grande sauce qui nous fait nous dire: « ah je manque de confiance en moi, ah je ne suis pas un bon orateur, ah je n’ai pas de charisme ».
Le charisme et l’art oratoire sont des compétences qui se travaillent.
Quand vous baignez dans cette sauce, vous tournez en rond.
Alors, quand sortirez-vous de votre peur ? 😉
Changer…qu’est-ce qui est difficile?
Changer…qu’est-ce qui est difficile?
Changer de travail.. Changer d’habitudes…Commencer à prendre soin de soi…Arrêter de prendre trop
soin des autres… 😉
Je vous observe pendant nos accompagnements, je vous observe vous mes ami-e-s et je m’observe. Et tous nous faisons face, à n’importe quel instant de notre vie, à ce combat entre deux besoins, deux envies, deux choix.
Mais pourquoi donc cela prend-t-il toujours autant de temps et d’énergie de changer un travail hautement toxique pour nous, de faire le pas d’aller voir un naturopathe pour enfin bien dormir et de couper le lien avec son enfant/ses collaborateurs pour les responsabiliser et les voir grandir?
Nous pouvons lire des livres de développement personnel. Entendre nos proches nous conseiller. Savoir au fond de nous que le temps court et la vie n’attend pas.
Mais…nous ne bougeons pas.
Changer : Observations et réflexions
Souvent, ce que j’observe, pour vous et moi, c’est que quand nous nous cristallisons dans une situation, la principale cause est la suivante:
Nous nous assimilons à nos pensées négatives, à nos pensées de peur :
de manquer d’argent, de sortir d’une zone de confort toujours ironiquement inconfortable, de blesser l’autre, d’être rejeté…
Et la liste est longue…Je vous invite à vous questionner sur quelle est vôtre peur à vous.
Allez…regardez-la. Reconnaissez-la. Cela parait simple. Mais non.
Souvent, je vous vois plus facilement vous tourner vers l’extérieur et focaliser sur une cheffe incompétente et y perdre toutes vos énergies. Ou encore, vous tournez vers le marché, les employeurs qui n’ont pas d’égard pour les plus de 50 ans, sans expérience, sans les langues, de nationalité étrangère, etc…
Si vous restez tourné vers l’extérieur, alors vous tournerez encore et encore dans la peur, le vide et donc dans la difficulté de changer.
Changer…Et si ça commençait par se regarder à l’intérieur?
A chaque fois, que je peux moi-même changer quelque chose, à chaque fois que je vous observe modifier vos comportements ou enfin prendre un choix… le passage obligé, c’est se regarder à l’intérieur.
Donc, commencez par identifier votre peur. Ensuite, dés-identifier vous d’elle! Oui. Car vous savez au fond de vous que cette peur c’est une voix qui vient inonder autre chose: vous, votre vrai vous. Devenez le détective de vous-même: allez identifier quand c’est la voix de la peur qui parle, mais pas vous.
Ceci pourrait vous permettre de progressivement prendre de la distance, du recul pour mieux sauter et…changer!
En pensées avec vous dans votre élan avant de changer.
Pour écouter…
Pour écouter…
Ne faut-il pas faire parler ?!?
Faire parler… Hum… facile ??
Pas quand nous avons une attitude de stress, d’urgence et de recherche rapide de solutions, comme c’est malheureusement souvent le cas dans notre brûlant quotidien!
D’ailleurs, quand nous avons cette attitude-là, n’avons-nous pas tendance à penser que, faire parler l’autre, va nous faire perdre un temps précieux? Oui, n’est-ce pas?
Et alors, que faisons-nous ? – Nous écrivons un message du type: « collègue, merci de me faire ceci pour demain ». Mail ou message très courant au quotidien…que vous recevez et/ou écrivez 🙂
Alors, quel est souvent le résultat d’un tel message ? – Un retour de questions car, de la part de l’autre surgit souvent le besoin de plus de :
- précisions
- délais
- clarté
- de respect et de forme
Alors, au final, avons-nous vraiment gagné du temps?
Et si nous prenions davantage notre téléphone ou nous nous levions plus de notre chaise pour aller voir l’autre ?
Pour lui soumettre notre demande, certes, mais aussi et surtout pour l’écouter sur ce qu’il comprend, ressent, et comment, avec nous, il se voit résoudre, travailler et cheminer?
Certes, ce choix prend un peu plus de temps ( et… de courage?) que le mail ou le message décrit plus haut… Mais qu’y gagnez-vous en échange?
L’autre sera plus réceptif à votre demande car il se sentira consulté, reconnu, engagé avec vous.
Et vous gagnerez ensemble à enrichir vos échanges et votre collaboration avec plus de confiance et… d’efficacité!
Vive l’écoute! Non?
Mais, euh… N’oubliez pas de vous munir de beaucoup de questions ouvertes, de reformulations et d’empathie… Le voyage n’en sera que plus beau.
Bonne écoute à vous 😉
Croire en l’éléphant
Croire en l’éléphant
Croire en l’éléphant qui vous dit que rien n’est facile mais tout est possible. Mais comment ?
… Peut-être en y croyant 🙂
Mais comment faire pour croire qu’un éléphant peut s’asseoir sur une branche ?!
… En changeant de perspective et de point de vue de notre possible.
Ne pas croire en l’éléphant
N’avez-vous pas déjà entamé une journée en vous disant qu’elle allait foirer ? Et, le résultat ? A la fin, vous avez constaté que vous ne vous êtes pas trompé! (hi, hi, trompé…éléphant).
A chaque fois que vous prévoyez le pire, c’est malheureusement très rare que le meilleur arrive…
Croire que tout est possible
Alors pourquoi ne pas tenter de se dire l’inverse et y croire ? Quand vous le tentez, vous êtes souvent beaucoup moins décu-e.
Qu’est-ce que cela signifie donc? – Qu’il est possible d’avoir la volonté et le choix de la perspective que nous voulons adopter…
Celles et ceux qui trouvent facilement une place de parking en plein samedi dans une ville en fête ne diront pas le contraire: c’est toujours le même mécanisme. Croire que c’est possible, et que ça va se réaliser, augmente énormément les probabilités de la réalisation de mes possibles.
Comment changer de perspective?
Quand nous désirons quelque chose, notre premier réflexe est souvent de voir toute la difficulté des étapes qui nous en séparent. Et, alors, notre volonté s’affaiblit, notre croyance vacille et, souvent, nous restons dans la peur et dans la frustration. Notre croyance d’y arriver va et vient et se mêle à nos doutes d’y arriver.
Croire en l’éléphant, ça fonctionne ainsi:
- Se fixer un objectif ou un souhait le plus précis possible et le visualiser, voire le ressentir
- Une fois celui-ci fixé, cibler ses énergies vers la réalisation de ce dernier, dans l’action et dans la confiance
- Transformer les étapes qui nous paraissaient difficiles, en actions, en rendez-vous dans l’agenda, etc.
- Si et/ou quand le doute ou la peur devait revenir, tenter de revenir dans la confiance
Tenter…car oui…rien n’est facile…
Mais qui ne tente rien, n’a rien 🙂
Votre agenda au ressenti
Votre agenda au ressenti
Ancrez votre agenda dans la réalité – votre réalité
La principale question à se poser est la suivante: votre agenda est-il ancré dans la réalité – votre réalité ?
Ou s’aligne-t-il à la théorie de ce que nous devrions remplir ? Remplir pour:
- montrer notre performance, notre sérieux
- ne pas avoir le regard des autres sur votre agenda (si vide, avec plein de trous, cela pourrait vouloir dire que vous n’êtes pas occupé, pas sérieux, pas digne de confiance).
Si votre agenda est ancré à votre réalité, cela signifie qu’il respecte votre biorythme, votre niveau d’énergie, de fatigue et votre niveau de contenu/charge à gérer au moment x dans votre agenda.
Qu’est-ce que ça veut dire ?
A chaque fois que vous allez fixer un rendez-vous, une tâche dans votre agenda, vous allez vous projeter dans ce moment x. Ensuite, prenez en considération la journée, la semaine d’avant, et, considérant la journée à vivre, regardez également la journée et la semaine qui suit. A ce moment-là, évaluez votre niveau d’énergie, de concentration et de motivation. Car oui, vous avez le droit d’être moins motivés parfois. Ce rendez-vous peut-il se caler quand vous prenez tout ceci en considération? Oui? Non? A vous alors de le déplacer et de le mettre à un autre moment.
Les fameuses réunions
Oui mais, vous me direz, toutes ces réunions que l’on me fixe…Que faire ? Vous savez tous et toutes qu’au fond de vous, vous pourriez challenger, questionner chaque réunion:- A quoi sert-elle? Ma présence y est-elle nécessaire? Qu’est-ce que cette réunion nous rapporte? Nous permet-elle d’avancer? Devons-nous la raccourcir? En faire un standing meeting (meeting debout, maximum 15 minutes – je vous assure que vous irez plus rapidement à l’essentiel 🙂 )? Questionner le nombre de participants et l’adapter à chaque fois différemment selon les sujets à travailler?
En un mot, challengez les invitations qui vous viennent et allez questionner leur finalité,leur durée, et surtout les objectifs qu’elles permettront d’atteindre et si votre présence et votre apport est bien défini. Si c’est le cas pour ce dernier, cela signifiera que vous devrez également agender la préparation de cette séance et, après celle-ci, le suivi en actions qui en découleront.
Bienveillance et ressenti corporel
Comme vous voyez, il y deux éléments principaux qui ressortent de tout cela:
- Respecter votre biorythme avec bienveillance
- Écouter votre ressenti intérieur, corporel, votre intuition
Si vous êtes coupé à la fois de ces deux éléments, alors vous retournerez dans un engrenage sans fin d’un agenda qui vous oppressera, dont vous serez le serviteur. N’avez-vous pas envie de maîtriser votre temps et donc votre agenda? Ancrez-vous à votre réalité, à votre ressenti et avec bienveillance.
Votre Biorythme
Mais à quoi ressemble votre biorythme? Sur une feuille, dressez un axe horizontal du temps représentant votre journée depuis l’heure du lever à l’heure de votre coucher de façon générale. Sur un axe vertical de performance où vous mettrez un niveau à 100% (quand vous êtes concentré, en forme, focus). Et regardez la courbe que vous avez, qui sera différente de tout un chacun: est-ce que vous êtes du matin ? de l’après-midi? du soir? avez-vous besoin d’une pause courte ou longue à midi? Et besoin en terme de ressenti bien sûr! et pas dans votre tête à vous dire « mais si je dois être performant » et selon le regard des autres…vous avez bien compris.
Une fois que vous avez dressé votre biorythme, regardez à quoi ressemblent vos journées. Et à quel moment vous avez mis des rendez-vous et des tâches qui vous demandent beaucoup de concentration. Si elles tombent dans un moment où vous êtes très bas dans votre biorythme, vous savez qu’elles vont vous prendre le double, voire le triple du temps. Vous savez que si vous avez le courage de vous écouter et d’agir, vous allez les déplacez à des moments plus opportuns en terme de motivation et de concentration, alors là, oui, vraiment, vous serez efficace.
Tout est dans … le ventre ou le cœur
Mais revenons à cette bienveillance et à notre ressenti.
Vos tripes, vous savez, votre ventre…là où il y a des nœuds ou même plus haut là où vous pouvez plus respirer tellement le stress vous prend? Eh bien, c’est là que ça se passe. C’est là que vous devez reporter votre attention, toute votre attention. Et pas dans la tête qui vient vous dire toutes les injonctions que nous avons nommées plus haut (regard des autres, sérieux, performance…).
Quand vous êtes à l’écoute de tout cela, à VOTRE écoute, alors vous allez plus vous respecter.
Et si vous vous respectez, les autres vous respecteront.
Vivre le jour en le cueillant
Vivre le jour en le cueillant…
Je ne vais pas vous laver le cerveau avec un autre Carpe Diem…
Quoique 🙂
J’ai testé et continue de tester depuis plus d’un an une autre façon d’appréhender mes journées. C’était l’été 2022, une pause estivale bien méritée après des mois d’une très dense activité, pause teintée de fatigue et de besoin de se poser.
Mon quotidien est bien rôdé, bien agendé, bien planifié – pas pour rien si je donne aussi des formations sur la gestion du temps 😉
Mais là, j’avais envie pour une fois d’envoyer balader mon agenda et ma planification et de juste… vivre le jour!
M’est venue alors l’idée d’appréhender ces journées à domicile d’une nouvelle façon… Je souhaitais vous la partager ici.
Décomposer et ne pas planifier
Vivre le jour selon mon envie, selon mon ressenti, selon mon niveau de fatigue et mon niveau émotionnel. De ne plus me faire dominer par mon besoin mental de planifier, de prévoir et de dessiner chaque journée à l’avance.
Cela a d’abord passé par décomposer ma journée en micros instants et en passant chaque instant, l’un après l’autre, au filtre de mon ressenti. J’ai commencé dès le réveil et c’est ainsi que j’ai procédé:
- J’ouvre mes yeux au réveil, suis dans mon lit, et là, je me demande, dans mon corps UNIQUEMENT quel est mon ressenti d’envie sur juste la prochaine micro étape : se doucher? trainer au lit? boire un café?
- Quand je l’ai choisie et que j’y vais, je ne pense pas encore à la suite: je me laisse aller le plus complètement possible à juste vivre ce moment choisi (par exemple boire le café, et alors s’arrêter à son odeur, son goût, sa chaleur; écouter les bruits qui m’entourent…)
- Quand je parviens à la fin de cette activité, alors je retourne dans mon corps et le questionne: qu’est-ce qui résonne le plus pour juste après? La douche? Alors à nouveau, s’y plonger avec tous les sens…et tenter de vivre ce nouvel instant au plus proche du ressenti: l’odeur du gel douche, la sensation de l’eau, sa température, son effet sur le corps..
- Et ce n’est qu’une fois ceci terminé, que je vais à nouveau interroger mon ressenti sur l’envie de la suite…etc.
Les 4 jours de pause que j’avais vécus de cette façon m’avaient paru durer une longue semaine…Une pure bénédiction. Avec l’impression que je ne me faisais pas torturer mentalement par un besoin de contrôler, de maîtriser la suite et l’horaire, d’être dans l’attente, de stresser pour un rendez-vous…car même ces derniers étaient pris selon le ressenti 🙂
Oui, mais vivre le jour ? Au travail, on fait comment?
Oui, car vous allez me dire que tout ça c’est bien joli, mais ça fonctionne peut-être en vacances, peut-être sur une courte durée, et encore, ça va si on est seul, mais on fait comment avec les compagnons, les enfants, les amis??? On fait comment avec un boss, des clients et des collègues??
Eh bien, c’est là, où j’ai été moi-même surprise de la faisabilité de cette méthode pour mon quotidien tout au long de l’année. Bien entendu, il y aura des jours où ce sera plus évident que d’autres, mais l’essentiel c’est de l’intégrer un maximum, comme un nouveau réflexe…(car c’est bien ainsi que l’on change les habitudes: remplacer un vieux réflexe par un nouveau)
Voici quelques conseils pour que vous puissiez la tester :
- Fixer ses rendez-vous et tâches dans l’agenda en toujours vérifiant au préalable, dans son corps UNIQUEMENT, comment la perspective de ce jalon dans l’agenda serait vécu à ce moment-là. (Je dédierai un blog à la rentrée pour détailler cette approche)
- Dès le réveil, chaque jour, vérifier dans quel ordre, votre corps souhaite aborder les préparatifs de cette journée, vérifier quels vêtements il souhaite porter et quel déjeuner il souhaite manger
- Dans vos trajets au travail, isoler des instants de ressenti où vous n’êtes que là, en déplacement, avec vos yeux qui contemplent, votre nez qui sent, vos mains qui touchent ou se touchent, vos oreilles qui entendent…
- Dès les premiers moments au travail, décomposer la journée, la matinée en instants et ces instants, les vivre pleinement avec vos sens. Éviter les pensées mentales qui vont vous projeter sur la suite et, inévitablement, vous apporter du stress et de la charge mentale
- Chaque réunion, chaque entretien devient à lui-même un instant à vivre, pleinement et simplement
Vivre le jour, oui, mais…la planification avec les autres dans tout ça?
Vivre avec les autres…Tout un programme, nous le savons!
Et quand on y réfléchit bien…Qu’est-ce qui rend la cohabitation difficile? Ce sont souvent des désaccords ou l’absence d’écoute des ressentis et des besoins des uns et des autres! On ne se met jamais d’accord sur une position (partir en Espagne ou en Italie, dormir la fenêtre fermée ou ouverte, maintenir ou modifier un projet en cours). Trancher sur une position, c’est très souvent créer des frustrations.
Tandis que si chacun est capable d’être à l’écoute de son ressenti et de ses besoins, et qu’ensuite ensemble, nous sommes capable de les échanger, alors nous avançons dans la même direction…avec plus de satisfaction et de sérénité 🙂
Le Courage de Dire
Le Courage de Dire
Le courage de dire…C’est au quotidien que je rencontre cette peur de dire, chez moi, chez vous, chez nous. Que ce soit au travail, à la maison, dans le couple et en amitié. En effet, je trouve incroyable comme cela s’avère compliqué de JUSTE dire les choses telles qu’elles sont, telles qu’elles sont ressenties. Et de les dire factuellement et simplement.
Par exemple, prenons la situation suivante, rencontrée en entreprise:
– Un collègue vous parle à plusieurs reprises sèchement et cela vous crée un grand malaise. Et vous le prenez même comme une attaque personnelle. Ce qui commence à entamer le lien de confiance entre vous et ce collègue. Malheureusement, fort souvent, vous vous taisez et la situation ne va pas s’améliorer. Par ailleurs, elle peut même dégénérer en conflit, à force de non-dits et de blessures répétées. Pourtant, si vous aviez pris le Courage de Dire assez rapidement, que ce serait-il passé? Et aussi, comment le dire ?
Dire ou ne pas dire…Telle est la question
Tout d’abord, je m’invite souvent à me poser les questions suivantes:
- Que se passe-t-il en moi si je ne dis rien? (inconfort grandissant? colère? frustration?)
- Quel risque concret y a-t-il si je m’exprime? (blesser une amitié, perdre un emploi, conflit?)
- Y a-t-il une opportunité qui surgirait par la suite? (renforcer la collaboration, l’amitié, le lien?)
Si la balance de ces réponses me montre que je gagne à prendre soin de moi et qu’il y a une éventuelle opportunité future de le faire, alors je me lance. Au contraire, si je sens que mon équilibre intérieur n’est pas tant en danger et que les risques seraient trop grands ou que je n’aperçois aucune opportunité future – ni pour moi, ni pour l’autre, alors, je me tais.
Oui, mais comment dire ou ne pas dire ?
Au plus près de ce qui est vrai! Au plus près de votre ressenti, en votre âme et conscience 🙂 En effet, toujours, quand vous vous tenez aux faits, que vous dites votre ressenti, vos émotions, vos pensées qui se sont créés en vous et que vous exprimez votre besoin: alors souvent, en face, vous allez très souvent être surpris de rencontrer de l’écoute, de la compréhension et de la construction.
Au contraire, il est ironique de constater, que c’est quand vous voulez prendre trop de pincettes, que vous tournez autour du pot, que vous utilisez des mots « pour faire bien » et pour ne pas blesser et surtout que vous oubliez d’exprimer vos besoins, alors c’est la catastrophe et vous le faites: blesser !
Dans la bienveillance et le soin à soi
Vous l’avez compris: tout est question de bienveillance. Bienveillance tout d’abord à VOTRE encontre: le choix de dire m’apporte-t-il quelque chose ? Et bienveillance à l’autre: le dire et la manière dont vous allez le dire ne le blessera-t-il pas inutilement?
Malgré toute la bonne volonté et réflexion, et la poursuite de cette démarche, nous échouons: nous nous taisons alors qu’il faudrait parler – enfermés que nous sommes dans notre manque de courage. Ou alors nous parlons, mais les mots sortent de travers, sont mal perçus.
Mais l’important, c’est de s’observer et de se donner le courage de dire davantage, d’oser même échouer.
Saviez-vous que le regret de ne pas avoir assez dit les choses est un des plus grands regrets exprimés par les mourants?
Le Droit de Recevoir
Le droit de recevoir…
Se donner le droit de recevoir…
Plus je vous accompagne, plus je suis dans mon observation, plus je réalise une chose aberrante.. C’est qu’une des plus grande difficulté que nous avons tous, c’est de nous octroyer, c’est d’accepter ce droit à recevoir.
Le droit d’être apprécié, le droit à l’abondance, le droit à l’amour…c’est incroyable quand on y pense, n’est-ce pas?
- Qui un jour est venu nous dire que nous n’étions pas assez aimable ?
- Qui un jour est venu nous dire que nous devions rester dans la pauvreté, la galère, les comptes de fin de mois difficiles, dans la tristesse ?
- Qui un jour est venu nous dire que nous n’avions pas droit à l’abondance, des biens, de l’amour ?
Et regardez-vous, en tout cas je me suis regardée, je suis dans un endroit idyllique… J’ai pris une chambre dont la vue est certes assez jolie mais pas autant que dans mes espérances.
J’ai pris mon cœur à deux mains et je me suis exprimée. J’ai juste dit que tout était parfait ici, mais juste que cette vue me décevait, je la voyais plus grande, plus ouverte…Et alors l’univers m’a répondu ( vous avez la réponse en photo dans cet article).
Et ça, plus j’avance et plus je me rends compte que si tu oses demander, oses Te demander, t’écouter, alors tu reçois.
Au fond de vous, que voulez-vous, là, tout au fond ? Oubliez votre tête, votre politesse, non…pas politesse: vos barrières, votre éducation, ces schémas mentaux qui disent que non, ça ne se fait pas. Parce que, au contraire, si vous faites: demandez-vous qu’est-ce qu’il arriverait ! Il arrive qu’on a une chambre avec piscine privée, il arrive qu’on se libère, il arrive qu’on ose, il arrive qu’on se lance, il arrive que…Ô misère, on puisse être heureux!
Un lever de soleil de plus…de moins…
Un lever de soleil de plus…c’est un lever de soleil de moins…
Un lever de soleil de plus…de moins…
Un peu bateau comme réflexion, vous me direz.
Mais si on l’intègre, là, ici et maintenant, alors tout d’un coup, tout s’affole…
Parce que, effectivement, il ne s’agit pas seulement du lever de soleil. C’est tout.
Et tout s’égrène, tout s’affole, tout court, tout s’enfuit, à une vitesse affolante.
Alors, je me demande: quelle est notre capacité réelle à retenir, à intégrer, à égrener, instant après instant, seconde après seconde, millième de seconde après millième de seconde…
Vous connaissez la réponse.
En effet, cette capacité n’est pas très grande. Tant nous sommes très, trop souvent entraîné dans la frénétique course quotidienne de nos existences.
Pourtant, il arrivera ce moment où on se retourne et on dit Ô mon dieu: déjà trois jour, déjà une semaine, déjà..20 ans!
Et puis…je n’y suis pas encore…je ne sais pas…mais je me dirai déjà une vie!
Quel sentiment va jaillir à ce moment-là? Y avez-vous déjà réfléchi?
Ces réflexions ont jailli face à ce magnifique lever de soleil que vous avez dans l’image.
Souhaiteriez-vous les entendre en audio avec, en fond sonore, les vagues, suivez le lien ci-dessous 🙂