Le Courage de Dire
Le Courage de Dire
Le courage de dire…C’est au quotidien que je rencontre cette peur de dire, chez moi, chez vous, chez nous. Que ce soit au travail, à la maison, dans le couple et en amitié. En effet, je trouve incroyable comme cela s’avère compliqué de JUSTE dire les choses telles qu’elles sont, telles qu’elles sont ressenties. Et de les dire factuellement et simplement.
Par exemple, prenons la situation suivante, rencontrée en entreprise:
– Un collègue vous parle à plusieurs reprises sèchement et cela vous crée un grand malaise. Et vous le prenez même comme une attaque personnelle. Ce qui commence à entamer le lien de confiance entre vous et ce collègue. Malheureusement, fort souvent, vous vous taisez et la situation ne va pas s’améliorer. Par ailleurs, elle peut même dégénérer en conflit, à force de non-dits et de blessures répétées. Pourtant, si vous aviez pris le Courage de Dire assez rapidement, que ce serait-il passé? Et aussi, comment le dire ?
Dire ou ne pas dire…Telle est la question
Tout d’abord, je m’invite souvent à me poser les questions suivantes:
- Que se passe-t-il en moi si je ne dis rien? (inconfort grandissant? colère? frustration?)
- Quel risque concret y a-t-il si je m’exprime? (blesser une amitié, perdre un emploi, conflit?)
- Y a-t-il une opportunité qui surgirait par la suite? (renforcer la collaboration, l’amitié, le lien?)
Si la balance de ces réponses me montre que je gagne à prendre soin de moi et qu’il y a une éventuelle opportunité future de le faire, alors je me lance. Au contraire, si je sens que mon équilibre intérieur n’est pas tant en danger et que les risques seraient trop grands ou que je n’aperçois aucune opportunité future – ni pour moi, ni pour l’autre, alors, je me tais.
Oui, mais comment dire ou ne pas dire ?
Au plus près de ce qui est vrai! Au plus près de votre ressenti, en votre âme et conscience 🙂 En effet, toujours, quand vous vous tenez aux faits, que vous dites votre ressenti, vos émotions, vos pensées qui se sont créés en vous et que vous exprimez votre besoin: alors souvent, en face, vous allez très souvent être surpris de rencontrer de l’écoute, de la compréhension et de la construction.
Au contraire, il est ironique de constater, que c’est quand vous voulez prendre trop de pincettes, que vous tournez autour du pot, que vous utilisez des mots « pour faire bien » et pour ne pas blesser et surtout que vous oubliez d’exprimer vos besoins, alors c’est la catastrophe et vous le faites: blesser !
Dans la bienveillance et le soin à soi
Vous l’avez compris: tout est question de bienveillance. Bienveillance tout d’abord à VOTRE encontre: le choix de dire m’apporte-t-il quelque chose ? Et bienveillance à l’autre: le dire et la manière dont vous allez le dire ne le blessera-t-il pas inutilement?
Malgré toute la bonne volonté et réflexion, et la poursuite de cette démarche, nous échouons: nous nous taisons alors qu’il faudrait parler – enfermés que nous sommes dans notre manque de courage. Ou alors nous parlons, mais les mots sortent de travers, sont mal perçus.
Mais l’important, c’est de s’observer et de se donner le courage de dire davantage, d’oser même échouer.
Saviez-vous que le regret de ne pas avoir assez dit les choses est un des plus grands regrets exprimés par les mourants?
Le Droit de Recevoir
Le droit de recevoir…
Se donner le droit de recevoir…
Plus je vous accompagne, plus je suis dans mon observation, plus je réalise une chose aberrante.. C’est qu’une des plus grande difficulté que nous avons tous, c’est de nous octroyer, c’est d’accepter ce droit à recevoir.
Le droit d’être apprécié, le droit à l’abondance, le droit à l’amour…c’est incroyable quand on y pense, n’est-ce pas?
- Qui un jour est venu nous dire que nous n’étions pas assez aimable ?
- Qui un jour est venu nous dire que nous devions rester dans la pauvreté, la galère, les comptes de fin de mois difficiles, dans la tristesse ?
- Qui un jour est venu nous dire que nous n’avions pas droit à l’abondance, des biens, de l’amour ?
Et regardez-vous, en tout cas je me suis regardée, je suis dans un endroit idyllique… J’ai pris une chambre dont la vue est certes assez jolie mais pas autant que dans mes espérances.
J’ai pris mon cœur à deux mains et je me suis exprimée. J’ai juste dit que tout était parfait ici, mais juste que cette vue me décevait, je la voyais plus grande, plus ouverte…Et alors l’univers m’a répondu ( vous avez la réponse en photo dans cet article).
Et ça, plus j’avance et plus je me rends compte que si tu oses demander, oses Te demander, t’écouter, alors tu reçois.
Au fond de vous, que voulez-vous, là, tout au fond ? Oubliez votre tête, votre politesse, non…pas politesse: vos barrières, votre éducation, ces schémas mentaux qui disent que non, ça ne se fait pas. Parce que, au contraire, si vous faites: demandez-vous qu’est-ce qu’il arriverait ! Il arrive qu’on a une chambre avec piscine privée, il arrive qu’on se libère, il arrive qu’on ose, il arrive qu’on se lance, il arrive que…Ô misère, on puisse être heureux!
Un lever de soleil de plus…de moins…
Un lever de soleil de plus…c’est un lever de soleil de moins…
Un lever de soleil de plus…de moins…
Un peu bateau comme réflexion, vous me direz.
Mais si on l’intègre, là, ici et maintenant, alors tout d’un coup, tout s’affole…
Parce que, effectivement, il ne s’agit pas seulement du lever de soleil. C’est tout.
Et tout s’égrène, tout s’affole, tout court, tout s’enfuit, à une vitesse affolante.
Alors, je me demande: quelle est notre capacité réelle à retenir, à intégrer, à égrener, instant après instant, seconde après seconde, millième de seconde après millième de seconde…
Vous connaissez la réponse.
En effet, cette capacité n’est pas très grande. Tant nous sommes très, trop souvent entraîné dans la frénétique course quotidienne de nos existences.
Pourtant, il arrivera ce moment où on se retourne et on dit Ô mon dieu: déjà trois jour, déjà une semaine, déjà..20 ans!
Et puis…je n’y suis pas encore…je ne sais pas…mais je me dirai déjà une vie!
Quel sentiment va jaillir à ce moment-là? Y avez-vous déjà réfléchi?
Ces réflexions ont jailli face à ce magnifique lever de soleil que vous avez dans l’image.
Souhaiteriez-vous les entendre en audio avec, en fond sonore, les vagues, suivez le lien ci-dessous 🙂
Printemps…es-tu là?
Printemps…
La nature encore indécise alors que nous…oui!
Les fleurs sortent, mais il gèle le matin. Envie de se projeter mais encore retenu.
L’ouverture et à la fois encore la somnolence…La fermeture, la peur peut-être aussi de vraiment se réjouir du retour des beaux jours, …se réjouir du retour des beaux jours …sous tous les sens du terme…!
Difficile, quand on regarde ce qu’il se passe tout autour de nous.
Dualité.
Se laisser aller à la joie d’être ici, maintenant, à chaque instant? D’être vivant et de voir les fleurs germer jour après jour? Car chaque jour il y a des fleurs que l’on peut voir germer…
Ou se laisser aller à se refermer sur ses peurs, sur ses craintes? Et se projeter plus tard, plus loin dans forcément quelque chose qui est inconnu et qui donc fait peur?
A qui appartient le choix ? Le choix nous appartient aujourd’hui, ici, maintenant, d’être dans la joie ou dans la peur, de faire germer le printemps ou de rester dans l’hiver.
Pour ma part, c’est décidé: je me mets en mode printemps!
- Emménager mon balcon terrasse pour y célébrer la joie et le bien-être
- Tri des habits de soleil et de couleurs
- Nettoyage détox de printemps pour le corps
- Et surtout, surtout… me laisser aller à la joie 🙂
Et vous? Qu’allez-vous décider ? Quel est votre choix ?
Je vous souhaite à toutes et à tous le meilleur des choix: qu’il soit joyeux, coloré, léger
Dire Non
Dire non…
Pff… Pas facile!
Par contre, la bonne nouvelle c’est qu’il y a plein de trucs et astuces, vidéos, formations pour se former au dire non. Allez, pour le fun, je vous en mets ci-bas, par étapes:
- Énoncer clairement l’impossibilité de répondre par la positive.
- Montrer un peu d’empathie
- Tenir bon
- Venir avec une suggestion qui respecte votre agenda/votre énergie/vos choix
- (cela nécessite toutefois que vous soyez au clair sur votre agenda et vos priorités prof et perso)
- Ce qui est important, c’est que cela fonctionne comme une co-construction. Je ne dis pas non à l’autre, mais oui, mais non…Je veux bien l’aider, mais pas au dépend de mon propre équilibre. Donc oui, mais pas exactement comme il le demande…
Après…on prend connaissance de ces outils, on suit les formations, … Mais est-ce réellement plus facile ?
Oui, mais…non!
Qu’est-ce qui rend si difficile ce non?
Et c’est là, qu’une multitude de bagages et de tensions viennent nous servir de boulets… De très lourds boulets que l’on traine avec nous, parfois depuis longtemps. Il est encore assez aisé de les reconnaître et de les définir:
- notre éducation (je vous renvoie à l’excellent concept Drivers développé par Taïbi Kahler)
- la peur de blesser et de ne plus être aimé
- la crainte de paraître impoli, incompétent…ou pire : pas à la hauteur
- euh…je continue?
Une fois que ceux-ci ont été identifiés, que fait-on?
Extérioriser le non
Nous avons des outils, nous connaissons nos freins… Mais ça reste difficile!
Quelle est ma recette ?
- les ingrédients: un mélange d’observation, d’évaluation et de choix, mêlés de bienveillance à soi et aux autres et d’acceptation que l’on ne pourra pas toujours réussir à le faire.
La préparation de la recette:
- Observer dans votre corps le degré d’inconfort créé par une situation où vous souhaiteriez dire non (dans le ventre? Le cœur? La tête? Noués? Bloqués?)
- Évaluer si le niveau d’inconfort corporel est plus important que l’idée de faire/d’agir à contrecœur
- Si la réponse est oui au n°3, décider de ce qui est important pour vous
- Créer un ancrage fort sur ce qui est important (respiration et image nette). Exemple: un moment en famille dans la joie rendu possible par du temps libéré suite au fameux non)
- Là, vous devriez être prêt à exprimer le non (comme plus haut ou comme vous le souhaitez)
- Et…si ce non n’est pas sorti, ajoutez quelques pincées de bienveillance et d’acceptation. Au passage, vous aurez réussi quoi qu’il arrive à déjà opérer un beau moment de recul sur vous-même.
Toute ma bienveillance vous accompagne au quotidien sur ce chemin parsemé de oui, mais non.
La confiance en soi
La confiance en soi
La confiance en soi…Et si nous en faisons un concept dépassé ???
Le manque de confiance en soi pourrait-il être une conception erronée? En effet, cela fait un bout de temps que je me questionne sur cet objectif – toujours inatteignable – que vous vous posez dans vos démarches de développement personnel.
Et vous êtes beaucoup à venir me voir et à le poser, là, sur la table. A chaque fois, il résonne comme la recherche du Graal.
Pourtant, nous le savons: il est difficile de parvenir un jour à nous dire de façon solide et constante : j’ai confiance en moi. Combien de fois vous l’êtes-vous dit ? Par contre, combien de fois l’avez-vous décelé chez les autres? 😉
Et si la confiance en soi était un but impossible à atteindre?
Le Larousse nous la décrit comme: « sentiment, conscience que l’on a de ses propres valeurs et dans lesquels on puise une certaine assurance ».
Mais de quelles valeurs s’agit-il ? Et à quel niveau d’assurance allons-nous atteindre cette confiance?
Parfois, j’ai l’impression que nous visons une trop grande globalité, un but impossible à atteindre.
Et si nous le décortiquions, comme l’on épluche un oignon?
Décortiquer le but impossible en petites étapes, plus faciles à franchir
Couche après couche enlevées, que reste-t-il dans celle plus petite et plus accessible? Quand nous travaillons ensemble, c’est souvent ce questionnement qui est entrepris. Par conséquent, interrogeons-nous sur ce que nous vivons en cet instant T ? Demandons-nous quelles situations concrètes déclenchent ce sentiment.
Et alors, il devient beaucoup plus évident de projeter un changement sur un comportement spécifique lié à une situation donnée. Beaucoup plus facile que de devenir cet être parfait capable de se regarder dans un miroir et se dire: j’ai confiance en moi.
La confiance en soi est un but impossible…Arrêtons de la chercher.
Commençons à devenir les détectives de nous-mêmes et allons plutôt chercher la plus petite couche de l’oignon.
Alors, vous, quand cessez-vous de vouloir avoir confiance en vous ? Transformez-vous en éplucheur d’oignon 🙂
Rire, c’est bon pour la santé
Rire, c’est bon pour la santé
Imaginons une drogue qui permettrait de booster l’humeur, la circulation sanguine, la digestion et qui réduirait le stress? En plus, elle serait gratuite! Qui en veut? Mais qu’est-ce qui fait alors que nous n’en prenons pas autant?? Pourquoi?? Elle est juste là, sous la main! Et c’est de notoriété publique: rire c’est bon pour la santé!
Pourquoi tu ris pas ?
Un peu d’humour qui date dans ce lien. Mais qui devrait vous décrocher quelques rires.
Cependant, qu’est-ce qui fait que nous n’en usions pas autant qu’il serait bon pour nous?
Parfois, je m’observe me laisser aller à la morosité ambiante. Et il n’en manque pas en ce moment… Parfois, j’observe aussi que je me complais dans ces moments de spleen où toutes les raisons sont bonnes pour s’y engouffrer: parce qu’il fait gris et brouillard. Que l’hiver est de retour. Que les journées sont plus courtes. Qu’il fait froid…
Je me regarde aussi parfois me laisser engluer dans des pensées sombres, faites dee doutes, d’attentes. Et c’est comme un grand poids qui n’imagine pas viable dans ce même temps toute la légèreté du rire.
Faire entrer le rire dans la morosité
Qu’est-ce qui fait que, tout d’un coup, l’ouverture se fait? Qu’est-ce qui permet, dans la sombre pièce du spleen et de la morosité, d’enfin faire entrer un rai de lumière? J’ai beau y réfléchir et cela reste un mystère.
Il y a quelques jours, j’ai décidé de moins regarder les informations, de m’entourer de plus de légèreté et alors le rire est entré et, irrésistible, il a tout illuminé, tout boosté sur son passage. Combien de temps me fera-t-il l’honneur de sa présence et de ses effets?
Tout ce que je peux VOUS souhaiter, c’est de vous faire contaminer par cette vague déferlante. Qu’elle attaque tout votre système immunitaire. Qu’elle vous protège et vous allège.
Bien à vous.
Laura
Syndrome de l’imposteur
Syndrome de l’imposteur…
Vous me questionnez souvent sur cette peur et ce syndrome de l’imposteur. Cette peur qui vient nous dire que nous ne sommes pas la personne que l’on voudrait être. Et, souvent, que ce sont les autres qui méritent d’y être. Pourquoi? Parce qu’ils sont plus expérimentés, plus habiles, plus intelligents.
Vous me demandez: comment combattre ce sentiment?
Si combattre signifierait le faire disparaître pour toujours…Je vous réponds alors: c’est impossible. Impossible de complètement s’en débarrasser.
Cependant, c’est possible de s’y observer:
Cette annonce d’emploi vous fait envie. Mais le titre et les exigences vous paraissent être hors de votre portée… De l’expérience est demandée, vous n’en avez que peu ou pas. De la gestion d’équipe est au menu, mais vous n’avez jamais jusqu’ici réellement géré du personnel…
Vous rêvez peut-être de devenir indépendant, artiste, de complètement changer de métier…Mais qui êtes-vous pour pouvoir prétendre, à votre âge, devenir cette autre personne?
Qui est cet imposteur?
Oui. Qui êtes-VOUS?
C’est bien là, la question.
Et NON qui sont les AUTRES auxquels toujours vous vous comparez.
Alors, si la réelle question, c’est qui êtes-VOUS, je vous invite à vous y concentrer. Et quand vous le faites, quand vous plongez tout au fond de vous, là, dans votre cœur…qu’y trouvez-vous?
L’envie d’être vous et de vous donner toutes les chances de briller.
Je vous souhaite d’avoir beaucoup de ces plongées intérieures. Quelles soient nombreuses, malgré les inévitables remontées mentales qui, inexorablement, nous ramènent à nager dans le syndrome. Que ces brasses soient brèves et courtes.
Avec bienveillance, observez-vous faire ces allers-retours. Et profitez de ces moments de brillance pour vous lancer! Postulez avec le cœur à cette annonce où vous ne correspondez pas en tous points. Présentez-vous à cet entretien où vous avez envie d’avancer votre carrière. Profitez de ces instants de lumière pour faire avancer vos projets. Devenez cet autre que vous pensez ne pas pouvoir être: un seul pas vous en sépare.
Et, si vous avez besoin d’un petit coup de pouce, parfois, un peu d’accompagnement peut aider 🙂
Atteindre la perfection
Atteindre la perfection…
La course d’une vie…de toute la vie!
Partout, dans tous les domaines, il y a cette barre que nous voulons atteindre. L’employé à qui on ne reprocherait rien. Le responsable qui gère bien son équipe et atteint ses objectifs. La personne sur qui les autres peuvent compter. Ou encore le revenu parfait. La maison parfaite. Mère/père, fils/fille, amant/e, ami(e) parfaits…
Nous voulons être apprécié, reconnu. Nous voulons briller par nos compétences.
Mais cette course, n’est-ce pas, ne s’arrêtera jamais! Cela, nous le savons.
Cependant, nous continuons à nous essouffler, à nous torturer, toujours et encore…
Et que se passe-t-il quand nous sommes face à nos erreurs, à notre incapacité d’y arriver et surtout d’y rester? Oh horreur et peur! Nous nous tapons sur les doigts et recommençons de plus belle cette poursuite sans fin.
Mais de quoi avons-nous davantage peur?
La réponse que vous me donnez tous et toutes quand je vous accompagne dans ces questionnements, c’est: le regard des autres.
Vraiment?
Si nous creusions un peu..?
Quand nous entendons cette personne pointer du doigt une erreur commise…Où est-ce que ça fait mal? A l’intérieur de nous-même: une boule quelque part entre la gorge et le ventre…c’est selon.
Quand nous devons renoncer à rendre un travail aussi complet que nous l’aurions souhaité…Où est-ce que ça vient travailler? A l’intérieur de nous-même: une espèce de nœud ou de charge au niveau de la tête, mêlés de culpabilité…c’est selon.
Et qui vient nous dessiner et décide de maintenir cette barre à atteindre? C’est souvent une marque issue de nos schémas parentaux/familiaux et de nos expériences de vie. Mais qui nous force à la maintenir et à nous flageller avec? C’est nous-même.
L’enfer, c’est les autres? Et si la plus grande souffrance ne provenait pas du regard des autres?
L’observation
Et si c’est l’observation qui nous sauvait?
Observation de mes peurs
Car je dois avouer, ces derniers mois, ces dernières semaines surtout, j’ai eu peur. Oui, j’ai réalisé par l’observation que j’avais peur. Peur de ne pas être en bonne santé, de ne pas retrouver l’amour, de manquer d’argent. Peur d’être rejetée par des autres qui penseraient que je ne pense pas comme eux.
Qu’allais-je faire de cette peur? La laisser me prendre tout entière et me laisser descendre dans des abysses de paralysie et de déprime? J’avoue…je n’y suis pas passée loin.
Et puis surtout, quelle honte, non? Pour une personne qui accompagne les autres à accepter leurs peurs et les transmuter…Comment pouvais-je me permettre d’y rester et de m’y enliser!?
L’expérience de l’observation
Tant que je combattais cette peur car je ne voulais ni l’accepter ni la reconnaitre, eh bien, elle prenait de plus en plus de place en moi, sournoisement.
Un matin, je me suis mise dans l’observation en me disant que j’avais le droit de la ressentir, car les émotions – n’est-ce pas? – font partie de notre humanité.
Et, plutôt que de la combattre, cette peur, je les accueillie. Je l’ai prise là dans le creux de mes mains. Et, dans une observation teintée de bienveillance, je l’ai respirée, humée, ressentie dans mon corps.
Alors, un autre matin, je me suis levée et la peur était passée au second plan: c’est l’observation qui prenait une place rassurante.
Bien sûr, je sais que cet équilibre est fragile, que notre humanité nous appelle à vivre des éternels vas-et-viens entre le confort et l’inconfort, entre les creux et les hauts de vague.
Je vais essayer de la garder, là, près de moi, le plus possible, cette amie Observation. Comme une barque à portée de mains qui peut m’accompagner dans les hauts et les bas. Et je la remercie de m’avoir procuré cet apaisement bienvenu.
Est-ce cela que beaucoup appellent le lâcher-prise, le recul? Aujourd’hui, Observation me parle davantage et je voulais vous la susurrer à l’oreille.