Comme un air de vacances…
Comme un air de vacances…Avec ce sentiment de lâcher prise total, de luxe, calme et volupté… Et si cette sérénité et cette plénitude n’étaient pas réservées uniquement aux moments de « réelles » vacances? Faut-il vraiment attendre ces jours ou semaines de relâche pour avoir l’espoir de se retrouver plus facilement dans cet ici et maintenant tant béni et attendu?
J’arrosais les plantes de ma terrasse ce matin quand cette phrase m’est venue à l’esprit: « dans les plus petites gestes du quotidien se cache le bonheur » Oui…mais… non! J’ai ressenti le besoin de modifier cette phrase ainsi : nous pouvons commencer par ouvrir nos sens et, dans les petits gestes, aller chercher ces moments de bonheur qui eux sont toujours là, à portée de nos mains!
J’arrosais ces plantes, et mon esprit n’était pas au programme de la journée, à la météo, mais dans cet arrosoir, dans l’eau qui perlait et l’effluve de cette terre toute reconnaissante d’avoir à boire me transportait de bien-être.
L’Expérience des vacances…tous les jours!
J’ai décidé de faire l’expérience de « vider » mon agenda sur 2 jours pour profiter du week-end prolongé: pas de rendez-vous, pas d’ordinateur, et le téléphone uniquement pour les urgences et les amis…comme en vacances! A partir de là, qu’ai-je fait pour vraiment déconnecter et aller retrouver ce sentiment béni du lâcher-prise vacancier?
Inviter notre mental
C’est comme de mettre votre « out of office » à votre messagerie… Il va falloir aller informer votre mental, là-haut, de votre intention de prendre le large. Tout commence par lui, non? Nous ne pouvons pas prétendre ressentir le bien-être du lâcher prise vacancier si notre ami le mental ne nous suit pas. Alors, allons l’inviter, lui faire envie, et le convaincre que ça va être bien, que nous ne risquons rien (oui, les urgences sont sous contrôle, oui elles peuvent attendre…) Car notre mental est un ami qui nous veut du bien, au fond: il sur-fonctionne parfois, mais c’est toujours pour nous protéger, parfois trop, c’est vrai… mais soyons bienveillant à son égard et ne l’oublions pas dans nos départs en vacances.
Créer notre carte postale
Notre mental et nous-même avons besoin d’un ancrage, de quelque chose qui donne envie d’y retourner, de plonger entièrement dans la plénitude et la sérénité. Allez chercher ces images, ces souvenirs de vacances où vous étiez juste bien. Transposez-les alors ici et maintenant, là où vous êtes, juste maintenant…voilà, vous êtes sous votre palmier, sur cette si belle plage, ou sur votre montagne au sommet, après une magnifique randonnée.
Vos 5 sens dans vos valises
Vous êtes sur votre plage ou au sommet de la montagne, vous avez pris votre mental avec, mais cela ne suffit pas. Aidez-vous de vos 5 sens pour ancrer ce sentiment pendant le moment où vous souhaitez « être en vacances ». Que ce soit lors d’un week-end prolongé, sur plusieurs jours entiers, pour un soir, pour une heure, pourquoi pas pour un instant!
- Vue: Fermer vos yeux et aller retrouver votre image (votre carte postale), regardez là dans ses moindres détails.
- Ouïe: Entendez les oiseaux, les grillons, le silence de la nature, les sons tant appréciés qui accompagnent votre image
- Toucher: Sentez vos mains chauffer au soleil, parcourir les pages d’un roman, briser les vagues dans votre nage, caresser l’herbe
- Odorat: Les effluves salines viennent caresser vos narines, l’herbe fraichement coupée vous enivre
- Goût: Le repas entre amis, le bon vins, les tapas, les spécialités qui font vos vacances réjouissent votre palais
Ce n’est pas encore les vacances ? Mais si! Et ça commence maintenant!
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