Se parler…
Et si on mettait des fleurs dans les mots?
Paroles assassines, mots blessants, mais aussi car inséparables, attitudes et comportements qui meurtrissent l’autre…
Comment enrayer ce mécanisme qui nous fait sortir ces mots regrettés et regrettables, ces paroles inutiles, ces comportements déplacés, qui vont trop loin et qui nous frustrent?
En voici tout un programme !!! Avec ô surprise, toujours le même mot magique qui est recul (voir blogs précédents).
Par le recul, on commence à s’écouter parler, à se regarder faire.
Nous regardons notre mécanisme habituel de mots lâchés trop vite, leur impact sur soi quand ils sont dits, et leur impact sur les autres quand ils atterrissent. Est-ce que ça, être bien avec soi et les autres? Bien sûr que non.
Et si nous mettions des fleurs dans tous nos prochains mots et dans tous nos prochains comportements?
Et bien sûr, nous commencerions par soi, par ce que l’on se dit à soi.
Et si nous commencions ce soir?
Les outils, il y en a pleins, proposés par les formations (voir ma formation sur l’individu), par le coaching ou issus de nos expériences. Mais nous pouvons notamment débuter par bannir le « TU qui tue » et parler JE, Et surtout, aussi, se (re)mettre à exprimer ses sentiments et ses besoins à soi, avant de vouloir deviner ceux de l’autre. Étrangement, l’éducation perçue nous a parfois formaté à faire le contraire, alors qu’il y a tant de richesse et de réussite derrière cette approche.
A ce soir pour la plupart d’entre vous car : « qui veut agir trouve des moyens, qui ne veut pas agir trouve des prétextes ». Je suis sûre que vous saurez choisir votre camp 😉
Chassez le naturel…
N’y a-t-il vraiment rien qui ne puisse être revu, remis en question, faute d’être changé?
J’entends beaucoup ce dicton…Il semble parfois réaliste, mais pour moi, il résonne souvent beaucoup trop fataliste.
Changer les gens…C’est souvent mission impossible…
Dans les couples, ce que j’observe, c’est que c’est souvent l’autre qui devrait changer… Comme si on s’acharnait à le vouloir à notre image… A se demander si aimer, n’est pas rechercher son propre reflet dans l’autre… 😉
Dans le milieu professionnel, je rencontre beaucoup de résignation : « C’est son caractère… on n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace ».
Mon expérience me fait répondre avec un peu plus de nuances face à ces fatalités.
Ne dit-on pas que l’on puisse se bonifier avec l’âge ? Que, ayant passé au travers d’une crise existentielle, une personne puisse voir et aborder les choses différemment?
Alors, quoi? Le changement serait-il donc toutefois possible?
Ce qui fait ce que nous sommes, tout au fond de nous, reste et restera intrinsèquement ancré au plus profond de notre être et – j’ai envie de dire – tant mieux! Mais pourtant, j’en suis profondément convaincue, il existe quelque chose qui peut venir déranger notre naturel, au niveau de nos attitudes et de nos comportements.
Ce quelque chose s’appelle recul – Désolée pour mes lecteurs: c’est un mot que j’apprécie tout particulièrement et que je risque de ressasser encore longuement 😉
Comment prendre ce recul? Parfois la vie décide pour vous et c’est malheureusement au travers de moments difficiles qu’il s’opère. Mais vous pouvez décider de le créer et de devenir l’acteur de cette « révision de votre naturel ». Vous vous en doutiez, mais, quand vous serez sur le point d’opérer ce changement, le coaching sera un précieux et puissant outil à votre disposition.